Pensées...

Quand votre destinée vous est présentée vous savez au fond de vous que la cadeau est là, comme une évidence, on sait !
C’est grand ouvert, ça accueille, ça frémit, ça vit !

Depuis quelques jours quelque chose se passe dans ma poitrine qui prend de plus en plus de place.
Quelque chose d’heureux, de joyeux de généreux.
Ça pousse les espaces ça prend sa place.

Quand on évoque la séparation, notre pensée va vers la séparation entre les êtres.
Séparation : faire cesser, se quitter.
On s’habitue à un vivre ensemble quel que soit l’autre. Pour se quitter il faut être au moins deux. Mais on peut aussi quitter un groupe. Alors là que se passe t’il ?
Eh bien, la même chose que de quitter un être aimé.

Ce fut encore un merveilleux moment partagé.
Pendant deux jours et demi nous avons savouré le temps de nous déployer, de danser notre souffle, de laisser émerger les sons, la voix, de laisser le corps s’animer, s’exprimer.
Les larmes ont coulé libératrices des tensions accumulées, le corps s’est abandonné pour laisser la fluidité s’installer en toute sécurité.

C’est ne plus avoir peur du regard de l’autre.
C’est sentir mon corps s’animer au son d’une musique, écouter ce qui se passe en lui, faire corps avec lui, se connecter à chaque partie, à chaque cellule. Le sentir s’éveiller au doux mouvement des pieds, des jambes, des hanches, du bassin, de la poitrine, des bras, du cou, la tête…

Je savoure le matin le bonheur de choisir.
Choisir où aller, quand me lever, pas d’obligation.
J’organise du mieux que je peux mes journées.
J’ai eu tellement de peurs pour enfin oser faire le pas de l’autonomie professionnelle.
Me mettre à mon compte fut un vrai challenge !
Oui, j’ai été élevée dans une famille dont les membres ont fait carrière toute leur dans le même univers !